L’histoire de la Paroisse

50 ans de l’église de Saint-Étienne
Les débuts

Le 18 avril 1950, une centaine de catholiques étaient présents à l’Auberge de La Sallaz pour l’assemblée constituante de « La Communauté Catholique de La Sallaz-Vennes ”.Le futur territoire de ce nouveau rectorat, pas encore défini avec précision s’étendrait jusqu’à Savigny en passant par Epalinges, Le Chalet-à-Gobet, Vers-chez-les-Blanc, etc. Sont présents à cette assemblée : le Conseil de Paroisse de Notre-Dame du Valentin, M. le Curé ainsi que M. l’Abbé Paul Gaillard, premier recteur de la future communauté. Un terrain d’environ 2800 m2, situé le long de la route d’Oron à côté du vieux manège et sur lequel se trouve une ferme (la future église), a déjà été acheté par le Conseil de paroisse de Notre-Dame. Ce terrain, qui est encore en pleine campagne, ainsi que la ferme ont été exploités de 1937 à 1945 par M. et Mme Vionnet. Ils ont dû quitter les lieux lorsque M. Blanc a vendu son terrain à M. Carroz qui l’a revendu à la paroisse de Notre-Dame.

Mais revenons à notre assemblée du 18 avril où l’on procède à l’élection du premier Conseil de Paroisse. Sont sollicités : MM. Leidi, Borruaz, Haefliger, Frainier, Siegrist, Thomas, Auderset, Iseli, M. l’Abbé Paul Gaillard en assurera la présidence. Sur proposition de M. le Curé Catto, la future église sera dédiée à Saint-Étienne. Il est à noter qu’il existait une porte ainsi qu’une église Saint-Étienne à Lausanne, il subsiste d’ailleurs encore, à côté de l’Ancien-Evêché, une rue Saint-Étienne. Dans la séance suivante, soit le 27 avril, le conseil après diverses questions administratives décide de demander à M. Hauemann, architecte, paroissien habitant La Sallaz, de présenter un avant-projet pour une église. Il faut aller vite en besogne si l’on veut, comme prévu, dire la première messe à l’automne.

Première assemblée générale

La première assemblée générale a lieu le 21 juin 1950 à l’auberge de La Sallaz. Au cours de cette assemblée la question principale est de savoir quelle église ou chapelle construire ? Deux propositions sont faites chacune ayant leurs adeptes et leurs opposants à savoir : transformer provisoirement la ferme en chapelle et construire une église définitive dans trois ou quatre ans… ou bien attendre les fonds nécessaires pour construire dans un avenir indéterminé une église définitive. L’assemblée décide d’adopter la première solution. M. Hennemann commente les avant-projets présentés à l’assemblée. Divers points sont discutés, l’emplacement de l’autel, de la sacristie, de la chapelle latérale. Cette première assemblée de paroisse se termine par une production du chœur mixte Sainte-Cécile.
Lors de l’assemblée du Conseil du 22 juin 1950, M. Hennemann présente trois solutions pour la transformation de la ferme :
1) Transformation de l’annexe, construction de la sacristie, aménagement de la partie principale soit 245 places, coût Fr. 70 000.-.
2) Faire la sacristie dans la partie est, suppression de l’annexe côté nord soit 215 places, coût Fr. 57 000.-.
3) Construire une annexe au nord pour la sacristie, abandonner les transformations côté est, supprimer la salle du premier étage, (le nombre de places n’est pas spécifié pour le projet N°3, nous supposons qu’il est de 215 places), coût fr. 54 000.-.
Après discussions, il sera construit une abside en prolongement de la chapelle. L’aménagement du côté est sera encore discuté. Le chauffage sera électrique.
Dans la séance suivante, le 16 août 1950, le conseil décide sur proposition de M. Roger Leidi “ d’informer la Société de développement de La Sallaz, et ses membres, de notre présence sur son territoire et leur donner l’assurance de notre loyale collaboration ”. M. Hennemann rapporte sur les soumissions du gros œuvre qui s’échelonnent entre Fr. 23 000.- et Fr. 30 000.-.
Dans sa séance du 7 septembre 1950, le Conseil adjuge les travaux de maçonnerie aux Frères Carroz pour Fr. 24 224.-, la charpente à l’entreprise Locher pour Fr. 8030.-, les travaux de carrelage et revêtement à la Maison Maggi pour Fr. 2475.-, l’électricité aux maisons Noverraz et Pitteloud, Rusconi, Chollet pour un montant total de Fr. 5833.-.Les premiers travaux avancent rapidement.

Première messe

C’est en effet dans la nuit de Noël 1950 que pour la première fois la Messe, celle de minuit, est célébrée dans la nouvelle église de Saint-Étienne. L’église est encore en chantier, avec portes et fenêtres provisoires et sans chauffage. Mais les fidèles déjà nombreux qui entourent le Recteur M. l’Abbé Paul Gaillard (à cette époque Saint-Étienne est un rectorat qui dépend de la paroisse de Notre-Dame du Valentin), emportés par leur ferveur ne ressentent pas le froid.
Après cette première messe de minuit, les deux objectifs pour cette année 1951 sont d’abord l’inauguration officielle de la chapelle et la première kermesse.
L’inauguration a lieu le 15 avril 1951. Le recteur, dans son allocution, nous parle d’une si belle journée du grand départ, journée de soleil dans une atmosphère de joie communicative. Nous saluons avec joie notre église issue d’une grange transformée et adaptée aux besoins du service divin. Puisse Saint-Étienne à qui elle est dédiée, nous bénir et nous obtenir les grâces dont nous avons besoin pour progresser dans la vie chrétienne à laquelle nous aspirons.
Après la messe officielle de 10 h, un apéritif est servi au Café de la Radio. La kermesse a lieu elle, les 8 et 9 septembre, elle fut un succès avec une recette nette de Fr. 8200.-.

La deuxième assemblée générale s’est déroulée le 30 mai 1951 à l’Auberge de La Sallaz. Dans son rapport, M. le recteur Paul Gaillard déplore le manque de temps dont il dispose pour visiter les nombreux catholiques de La Sallaz (environ 1 millier), sans compter les foyers encore à découvrir. La sœur visiteuse Mlle Piller suffit à peine à la tâche, elle a fait 625 visites depuis le mois d’août.
Au cours de l’année 1952, la paroisse subit un développement important. Elle acquiert tout d’abord la “ Maison Blanc ”,actuelle cure, puis c’est la nomination du premier vicaire, le Père Piller, dominicain qui vient d’aider M. le Recteur Gaillard.
Cette année-là également l’aménagement de la chapelle est terminé. Coût définitif Fr. 185 000.-.Les dons, recettes, quêtes, deniers du culte, etc. ont permis de récolter Fr. 124 000.- ce qui fait qu’il reste Fr. 61 000.- à amortir en deux ans. En 1953 l’ensemble des immeubles se compose d’un terrain de 5500 m2 sis à La Sallaz, route d’Oron 10, sur lequel on trouve l’église Saint-Étienne et la villa Saint-Étienne.
En trois ans que de chemin parcouru grâce aux bonnes volontés et au dynamisme de M. le Curé et du conseil de paroisse.

Construction du foyer

C’est dans sa séance du 25 novembre 1953 que le conseil de paroisse aborde pour la première fois la possibilité de construire des locaux de paroisse qui font grand défaut actuellement (salles de catéchisme, de réunions, d’école et pour la kermesse, etc.). Le conseil désigne M. Leidi et Volken (M. Volken élu au conseil en 1952 était le papa de l’actuel président de paroisse).C’est au cours de ce même conseil que l’achat d’un terrain sur la commune d’Epalinges. en vue de la création d’un lieu de culte est envisagé, sur proposition de M. le Curé, suite à une offre d’un prêtre du canton de Fribourg, de prêter Fr. 50 000.-. Au cours des conseils suivants en 1954, le conseil donne mandat à M. Zimmermann, architecte, pour l’étude d’un projet de construction de locaux paroissiaux. Au conseil du 20 août 1954, une parcelle de terrain est offerte à Epalinges, derrière le garage Jaccard, environ 3000 m2 à Fr., 10.- le m2. C’est en définitive une promesse de vente qui est établie avec M. Grin pour une parcelle 4565 m2 à Fr. 10.-.
Concernant le projet des locaux prévus entre le studio de Radio Lausanne et la cure, M. Zimmermann présente un avant-projet qui d’emblée provoque un intérêt évident de la part du conseil. Le coût est prévu à environ Fr. 250 000.-.
Au cours de sa séance du 8 mars 1955, le conseil nomme une commission de construction. Elle est formée de M. le Curé Gaillard, MM. Leidi, Haefliger et Decrey. Le projet de M. Zimmermann prévoit une grande salle de 200 places au rez-de-chaussée, une cuisine, chaufferie, trois petites salles au sous-sol et trois salles de classe au premier étage. C’est au cours de l’assemblée générale de 1955 que le projet du Foyer Saint-Étienne est accepté à l’unanimité. Tout est mis en œuvre pour mener à bien cette réalisation.
Durant les années 1955 et 56 le point essentiel de l’ordre du jour des séances du conseil est évidemment la construction du Foyer Saint-Étienne. Les travaux de préparation vont bon train, les soumissions sont rentrées et discutées par la commission ad hoc. Les premières attributions de travaux sont pour le gros œuvre à L’Active, la charpente à la maison Victor Gabella. Le chantier peut ainsi s’ouvrir, il faut faire vite car des hausses de prix sont à craindre. Les autres principaux postes sont attribués aux maisons suivantes : électricité à Joseph Pythoud-Castella, les sanitaires à Furder, le chauffage à Calorie SA, la menuiserie à Locher, les fenêtres à Guyot, etc.
Nous apprenons à l’assemblée générale de 1956 que l’Evêché, suite à une demande de M. Haefliger caissier, autorise l’organisation d’une récolte de fonds sur le plan suisse, ce qui aidera au financement des travaux en cours. La date de l’inauguration du Foyer est fixée au 16 décembre 1956 avec comme programme : le dimanche matin grand-messe chantée par M. le curé Catto, un apéritif sera offert aux paroissiens, un dîner réunira le conseil et les invités. La Chanson de Fribourg apportera son concours, une vente d’insignes est également prévue. Le 30 octobre 1956 le conseil prend connaissance d’une demande de la commune de Lausanne, portant sur l’expropriation d’une bande de terrain d’environ 250 m2 le long de la route d’Oron afin de permettre son élargissement de 2 m et la création d’un trottoir de 3 m. Le conseil accepte et propose un dédommagement de 10 000 francs. En effet, la construction d’un trottoir est bienvenue pour la sécurité en général et pour les enfants des catéchismes en particulier. L’accord concernant la cession de cette parcelle est signé devant notaire le 27 décembre 1956. Au mois de septembre 1957, un premier changement de vicaire est proposé par l’Évêché, M. l’abbé Lincio est déplacé à Ouchy, il est remplacé par M. l’abbé Rouiller. Les comptes du Foyer sont bouclés et la consolidation du crédit de construction est effectuée auprès du Crédit Foncier Vaudois au taux de 4 1/2 %. La paroisse a désormais le visage que nous lui connaissons aujourd’hui.

Nouveau curé

La séance du conseil du 13 juin 1958 marque sans doute un grand tournant dans la vie de la paroisse Saint-Étienne. En effet, nous apprenons que M. le curé Gaillard, dont la santé s’est considérablement aggravée, doit cesser immédiatement toutes activités. L’intérim sera assuré par M. l’abbé Rouiller.
C’est avec une profonde émotion que le conseil de paroisse fait part de sa sympathie à M. le curé Gaillard, chacun se veut d’exprimer sa gratitude et son affection à son cher recteur pour ces 8 ans et demi passés à la tête de cette communauté. Très ému M. l’abbé Gaillard remercie chacun de ces bonnes paroles et demande que son départ ne soit l’objet d’aucune manifestation. Quelques semaines plus tard soit le 20 août 1958 le conseil prend connaissance d’une lettre de Mgr Charrière, lue par M. Leidi vice-président, dans laquelle l’Evêque annonce la nomination de M. l’abbé Désiré Chardonnens au poste de recteur de Saint-Étienne. M. Leidi, au nom du conseil, émet des vœux de bienvenue et lui souhaite un ministère fécond pendant de longues années. Etait-ce une prédiction ? Toujours est-il que M. l’abbé Chardonnens passera 30 ans au service de cette paroisse que nous continuerons de découvrir ensemble.
Dès son entrée en fonction M. l’abbé Chardonnens est nommé président du Conseil de paroisse. Entre parenthèses , il est intéressant de prendre connaissance des conditions financières dans lesquelles un curé, responsable d’une paroisse, vivait à cette époque. Le traitement mensuel était de 200 francs plus 150 francs pour la pension et 150 autres francs pour les déplacements, conditions qui se sont bien améliorées aujourd’hui heureusement.
Durant le mois d’octobre 1958 il est effectué un comptage des participants aux divers offices du dimanche répartis selon l’horaire suivant : le matin, messe à 7h, 9h, et 10h, le soir à 20h30. Les chiffres suivants nous sont rapportés : 109 hommes, 237 femmes, 107 enfants, ce qui nous donne une indication intéressante sur l’augmentation de la fréquentation des offices au cours des 8 premières années d’activité de la communauté de Saint-Étienne. Ces années ont également été mises à profit pour créer divers groupements dont il est effectué un tour d’horizon au cours de l’assemblée de paroisse du 18 mars 1961. En résumé, les scouts manquent de chefs, les louveteaux également, les Ames Vaillantes n’ont pas de problème pour le moment, les jeunes par contre font remarquer leur désappointement et leur peine de voir le manque d’intérêt de la paroisse et surtout des aînés, “ face au problème des jeunes ”.La Ligue des femmes demande la formation d’une équipe à Saint-Étienne, le responsable du chant et liturgie fait remarquer que le recrutement est difficile mais un renouveau se manifeste et tous les espoirs sont permis, proposition est également faite de développer l’accueil ; le grouper des lecteurs se distingue par la qualité du service – la mise en valeur des textes, la Légion de Marie apporte son témoignage, la Société des Hommes se découvre une nouvelle mission : devenir des artisans dans la communauté de Saint-Étienne. Pour terminer, l’assemblée est informée du prochain départ de Colette et Jean-Claude Ménetrey comme missionnaires laïcs à Madagascar. Les vœux de toute la communauté les accompagnent. Dans sa séance du 11 juillet 1962, le Conseil de paroisse constate, à la satisfaction générale, le réjouissant développement du quartier de La Sallaz. Mais ce n’est pas sans inconvénients pour la paroisse, en effet notre église, de plus en plus, se révèle trop petite. Que faut-il faire, démolir et reconstruire ? Il est vrai que dès le départ on avait considéré la transformation de la ferme en chapelle comme une solutions provisoire alors… la constitution d’une commission est décidée pour l’étude de ce projet.
Après de nombreuses démarches, afin de compléter son service social, la paroisse obtient les services d’une sœur visiteuse en partage avec la paroisse de Bellevaux.
Par une lettre du Conseil d’Etat vaudois, le Conseil de paroisse, dans sa séance du 26 septembre 1962, est informé d’une demande d’expropriation sur le terrain d’Epalinges en vue de la construction de la route de contournement. Après discussion entre les deux parties un échange de terrain est proposé, il est accepté. Les différentes pièces régissant cet accord sont signées par-devant Maître Zhand notaire.
La commission chargée de l’étude du projet de la nouvelle église est constituée de : M. l’abbé Chardonnens, président, assisté de MM. Leidi, Haefliger et Decrey.
L’assemblée de paroisse du 18 mars 1964 marque l’entrée de la première “ Dame ” au sein du Conseil de paroisse, il s’agit de Mlle Cécile Simon-Vermot qui assumera la charge d’aide secrétaire. C’est encore en 1964 que le premier concierge est engagé, c’est bien sûr M. Robert Magnin, fidèle au poste durant 30 ans, jusqu’à sa retraite. C’est encore cette année-là que la première “Demoiselle de cure” prend son service.

Nouvelle église?

En 1965 la commission de construction pour la nouvelle église présente une première proposition, organiser un concours auprès des élèves de la section architecture de l’EPUL, pas encore EPFL, proposition acceptée, est approuvée également la mise en œuvre d’une action de recherche de fonds sur le plan national. Et revoilà le Conseil de paroisse “ sous pression ” pour une nouvelle “ aventure immobilière ” à suivre évidemment.
Dans la séance du Conseil du 12 mai 1966, la commission de construction aborde la question de la mise au concours du projet de la future église. Il s’agit de décider si l’on va ouvrir le concours à tous les architectes de langue française, seulement ceux du canton de Vaud plus quelques-uns de Suisse allemande ou encore de choisir un certain nombre d’entre eux. En fin de compte, après une longue discussion, le Conseil décide de faire appel à tous les architectes de Suisse romande plus quelques invités de Suisse allemande.
Les projets des élèves de la section d’architecture de l’EPUL sont remis au Conseil. Pour encourager cette section, ce dernier verse Fr. 1500.- au fond de voyage d’étude de l’école d’architecture ce qui lui vaut les remerciements de l’EPUL.
Au cours des années 1966-1967, un échange de terrains est proposé par la commune d’Epalinges, échange qui est réalisé et approuvé à l’Assemblée générale du 15 juin 1967. La communauté d’Epalinges dispose maintenant d’un terrain de 4000 m2 entièrement amorti, ainsi que d’une somme de Fr. 12 500.-, ce qui lui permet de voir l’avenir avec confiance.
En 1968, le fichier de la paroisse compte 3140 catholiques inscrits, une belle progression depuis 1950.
Les projets du concours sont rentrés et le jury, présidé par M. Baur, en choisit trois. La question qui se pose dès lors est de savoir comment poursuivre les études. Faut-il, afin de mieux exprimer les thèmes demandés, soit “ silence, foi, lumière ”, faire retravailler les projets sélectionnés par les trois candidats, seulement l’un d’entre eux ou par un architecte hors-concours. Après mûre réflexion, le Conseil décide de redonner pour étude aux trois lauréats, M. Cron, M. Gisel et M. Weber, leur projet respectif.
Le jury ayant rempli son mandat, M. Baur est remercié pour son travail.
Le Conseil prendra ensuite directement contact avec M. Cron, dont le projet est adopté. Il semble en effet être le plus intéressant. La discussion s’engage alors avec M. Cron, sur le plan financier. Son projet paraît trop cher. Peut-il faire à moins ? Il a déjà construit à Bâle une église à moindre frais et propose au Conseil de la visiter, ce qui se fait le 12 novembre 1969. Cette église est jugée intéressante par la délégation. Le projet Saint-Étienne sera donc retouché (100 places de moins) et la cure sera conservée.
En juillet 1970, M. Cron fait parvenir un nouveau projet avec maquette correspondant aux désirs du Conseil. Le projet est cependant mis en veilleuse, en attendant que les décisions découlant du Nouveau Statut des Catholiques Vaudois soient claires et que les projets de la Municipalité de Lausanne soient connus. En effet, la Commune de Lausanne présente un projet d’échange de terrains pour Saint-Étienne (agrandissement de la Radio) que le Conseil doit examiner. Alors, nouvelle église ou non ?
Eh voilà ! Dans sa séance du 9 décembre 1971, le Conseil se pose la question : si l’on ne construit pas de nouvelle église, il y a lieu de prévoir diverses réfections à la chapelle. Et puis, il y a l’échange de terrains proposé suite au projet d’agrandissement de la Radio, qui freine le projet de construction de la nouvelle église. Un premier terrain a bien été proposé par la Commune mais il est trop éloigné (hauteur de la route de Berne 84, à côté de l’autoroute). Il est donc refusé par le Conseil de paroisse.
A la suite d’une question posée à l’Assemblée générale du 1er juin 1972, le Conseil répond qu’il ne songe pas pour le moment à construire une nouvelle église, car La Sallaz est en pleine transformation, on ne sait pas encore si un échange de terrains se fera et si la fréquentation des messes va encore diminuer. Pour toutes ces raisons il est préférable d’attendre.
La Commune a encore proposé deux emplacements comme échange et tous les deux ont été refusés par le Conseil, pour les mêmes raisons que précédemment.
Les fonds récoltés pour la construction de la nouvelle église se trouvent ainsi sans affectation. Afin de préserver ce capital, il est décidé de créer une fondation chargée de gérer ces fonds. A cette même assemblée, est accueillie sœur Marie-Joseph qui partagera son temps entre St-Nicolas de Flüe (Chailly) et St-Etienne.

Sur le territoire d’Epalinges, le Conseil, dans sa séance du 11 décembre 1975, décide de créer des jardins familiaux sur le terrain qu’il y possède. Il y a déjà une trentaine d’inscriptions, ces jardins sont toujours en exploitation, ils sont loués en priorité aux paroissiens d’Epalinges. Sur ce même terrain, est construit, par les amis scouts de Lausanne, un pavillon en bois.
Comme nous pouvons nous en douter, le projet “ nouvelle église ” et le projet “ changement de terrains ” ont pris du plomb dans l’aile. En effet, au cours de ces trois ou quatre dernières années, la fréquentation des messes a bien diminué. Quant à l’agrandissement des studios de la SSR, les finances n’étant pas favorables, les projets prennent de plus en plus l’eau, puis sont définitivement abandonnés.
En attendant, se réalisent des améliorations dans l’église même, soit la création de la “ chambre haute ”, réservée aux familles avec enfants en bas âge. Ce local isolé de la nef, duquel on peut tout voir et entendre, sans être entendu est très pratique pour les enfants.
En 1982, soucieux de l’entretien du lieu de culte, le Conseil de paroisse envisage de changer les bancs et doit consolider la tribune. En effet, les murs s’écartent sous la pression de cette dernière, ce qui nécessitera la pose d’une poutre métallique.
C’est également l’occasion d’acheter un orgue électronique, qui remplacera avantageusement le vieil harmonium, et dont l’inauguration fera l’objet d’un concert.
Dans le courant des années 1982 à 1987, sont effectués les derniers grands travaux à l’église, soit le remplacement projeté des bancs au rez-de-chaussée et à la galerie, pose d’un nouveau plancher, et d’une nouvelle moquette à la tribune, un tambour d’entrée a été posé à l’extérieur du bâtiment et la peinture entièrement refaite à l’intérieur.

En décembre 1987, la Fondation des Constructions de la paroisse Catholique de St-Etienne à Lausanne fait l’acquisition d’un bien-fonds à Savigny. Elle donnera ce bien-Fonds à la paroisse dans le but que celle-ci puisse construire dans le futur un nouveau centre paroissial. Devant l’évolution pastorale de ces dernières années, l’assemblée générale de paroissiale de 1997 a décidé la vente de cette parcelle. Cette vente sera réalisée le 1er juillet 2003.

M. l’Abbé Paul-Robert Wildermuth est nommé curé de St-Etienne en septembre 1988 en remplacement de M. l’abbé Désiré Chardonnens, curé de notre paroisse depuis 1958. Celui-ci restera sur notre paroisse pour exercer son ministère d’auxiliaire.

En 1993, l’Abbé Paul-Robert Widermuth est remplacé par M. l’Abbé Joseph Sinh.
Les 3 salles de catéchisme du sous-sol au Foyer font l’objet d’une rénovation durant l’été 1994.

En 1995, la cure fait l’objet d’importants travaux de transformations et d’entretien. le 2ème étage est réaménagé avec la pose de Velux et de sanitaires. C’est aussi cette même année, q’un nouveau concierge est engagé en la personne de M.Jorge Dos Santos. Celui-ci occupe l’appartement de la cure du premier étage avec sa famillle.
Une commission est constituée en 1997, afin d’établir un rapport sur l’état de tous les bâtiments de la paroisse. A la suite de cette étude, une liste des travaux d’entretiens pour l’église est présentée à la commune de Lausanne. La paroisse a reçu en 2005 une réponse positive de la commune de Lausanne afin de pouvoir procéder aux travaux les plus urgents.
Les enfants à catéchiser devenant toujours plus nombreux à Epalinges, un nouveau local est aménagé en collaboration avec la paroisse protestante et loué par la commune d’Epalinges aux Croisettes 27-29. Le centre œcuménique est inauguré en juin 1999.
Depuis quelques années, le grand nombre d’enfants qui commencent à communier nous obligent à organiser les cérémonies de premières communions dans la salle communale de Savigny mise gracieusement à notre disposition. Il en est de même pour les confirmations qui se déroulent dans l’église de Cully.
le 22 avril 2001, une grande fête a été organisée pour célébrer les 50 ans de la paroisse on a profité de cette occasion pour rendre grâce à Dieu pour tous les dons qu’Il nous a accordé.

Mis à jour le 18/02/2008.